Un saut de puce ? C’est un petit saut, souvent répété, très rapide. C’est également un exercice d’équitation, où le cheval enchaîne rapidement deux obstacles. Saut de puce, short hop en anglais, c’est la nouvelle rubrique du Cavalier Bleu. Un article ? Une destination. Nous vous révélons nos meilleurs spots, nos meilleurs conseils de voyages afin de découvrir l’effervescence des villes, agitées en plein cœur. Entre les adresses incontournables et les adresses plus secrètes, nous partageons notre façon de voyager sous un angle expérientiel. A tous les passionnés, à tous les curieux, il est temps de (re)découvrir le monde. Embarquons maintenant pour Stockholm, avec un carnet de bord relatant cinq jours suédois !

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Stockholm. Jour 1.
Dernier virage. PNC aux portes. Désarmement des tobogans, vérification de la porte opposée. Nous voilà à Stockholm. Enfin ! Depuis le temps que j’avais envie de voyager, mais surtout de changer d’air. Check-in @hotelatsix, nous sommes partis balader dans la ville. De nuit, parce qu’ici il fait nuit à 15h. Après quelques repérages, nous sommes allés dîner. J’avais repéré un superbe restaurant, un gastro, pour fêter notre retour au restaurant. Depuis le temps ! Malheureusement complet. Du coup, on a réservé pour demain, 17h30. Oui oui. Le couvre feu est à 20h ici, alors on s’adapte. Pas de masque non plus. C’est bizarre. L’impression de retour à une vie normale. Mais pas trop quand même.

 

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Stockholm. Jour 2.
Ce matin, nous nous sommes mis en quête d’un test COVID pour pouvoir rentrer. Pas besoin de test en Suède, mais obligatoire pour Amsterdam. Où nous avons une correspondance. Chose que nous n’avions pas anticipée, évidement. Bref. Chose faite et facturée 100€/test ici. Super. Après avoir changé nos billets, on s’est vite rendus compte qu’en Suède tout se réglait en carte bleue. Trop honnêtes ces suédois. Ils refusent même le cash. Super. Finalement nous nous sommes baladés dans les différents quartiers de la ville. C’est dingue l’éclectisme qu’il y a, tant architectural, social que culturel. J’ai bien aimé Södermalm et surtout SoFo. Un chai latté au lait d’amande dans la main pour se réchauffer, nous avons déambulé dans les ruelles et jolies boutiques comme @labruket@grandpastore ou encore @tamburstore. Nous avons terminé la journée au @Fotografiska, où j’ai découvert -et aimé- le travail du photographe @arnorafaelminkkinen. Enfin, à 17h30, le rendez-vous était donné @ekstedtrestaurant, une étoile au Michelin, pour un délicieux dîner de pas moins 10 plats, tous au feu de bois. Exquis. Évidement, s’est ensuivi une jolie balade sous la dernière pleine lune de 2020, en déambulant dans le merveilleux quartier d’Östermalm, que nous retournerons visiter de jour. Peut-être demain. Après s’être empiffrés au gigantesque petit-déj’ de l’hôtel. Oh oui.

 

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Stockholm. Jour 3.
Nous continuons à visiter la ville. À flâner. À déambuler. À se perdre. J’aime bien. Même si beaucoup de galeries, d’antiquaires et shops que j’avais repérés sont fermés. Nous sommes allés au marché d’Östermalm Saluhall : barquettes de plaquebière, saumon frais, sauce gravlax, pain suédois à l’aneth, jus d’airelles, boulettes de cerf. Toutes les spécialités suédoises qui affolent les papilles se croquent là-bas. Nous sommes passés devant les écuries royales qui étaient fermées, elles aussi. J’ai essayé de regarder le digicode qu’une dame tapait pour m’incruster discrètement -en faisant 1,94m la notion de discrétion est vague-, mais elle est allée trop vite. Gourgandine. Aujourd’hui est le dernier jour de l’année. Il était temps. Je la termine en tenue chill, avec un plateau de fruits de mer en room service. La chambre est au quinzième et dernier étage de l’hôtel. Elle surplombe la ville, encerclée par les feux d’artifice interminables. Mais je m’en fiche, je n’aime pas ça.

 

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Stockholm. Jour 4.
1er janvier 2021. Le premier chapitre d’un livre de 365 pages que l’on a tous envie de bien écrire. Je suis arrivé en retard au petit-déjeuner (oui, il y a des plages horaires à cause de la pandémie). Je ne serai donc toujours pas ponctuel en 2021. Rien de nouveau sous le soleil, même s’il n’y en a pas ici. Heureusement que j’ai abandonné cette fausse, mais surtout intenable, bonne résolution d’être à l’heure il y a une paire d’années déjà. Nous avons pris un taxi et sommes allés à Vaxholm, une trentaine de kilomètres de Stockholm, une petite île mignonne sur l’archipel. C’était wow. Les petites cabanes de pêcheurs sur la mer Baltique. Le fameux rouge de Falun. Le calme et la sérénité qui s’en échappent. Je veux ma petite cabane ici, perdue dans la forêt. Ah tiens, la forêt qui a bien baptisé mes nouvelles chaussures d’ailleurs. Bon, pas du tout adaptées je plussoie. Mais quand même. On est rentrés sous des petits grêlons de neige, oui ça existe, et c’était cool. On a attrapé un hot-dog ketchup-moutarde avant d’happer le bus 670 qui passait juste là. Je me replonge dans L’anomalie, le bouquin d’Hervé Le Tellier que j’ai commencé dans l’avion. Je crois que j’aime bien.

 

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Stockholm. Jour 5.
Le club des insomniaques ne se sera pas fait attendre en 2021. Les yeux écarquillés dans mon lit entre une et six heures du matin. Je te laisse imaginer ma tête à 8h30. Hello Pandy Panda. Mais je les aime bien moi, mes insomnies. Je crois que c’est là où viennent mes nouvelles idées qui finiront de mûrir les jours d’après. Aujourd’hui est le dernier jour de notre séjour. Et je viens de m’apercevoir qu’on pouvait demander des omelettes et des pancakes au chef du petit-déjeuner. Je suis dégoûté. C’est mon petit-déj’ habituel quand je suis en vacances normalement. Mais tu es grosse Mélissandre. Après avoir dealé avec ma fatigue et ma frustration, nous sommes allés traîner dans les boutiques à côté de l’hôtel histoire de dépenser nos dernières étrennes en attendant le taxi pour l’aéroport. Oui l’histoire du cash qu’on a échangé mais que personne ne prend ici, tu t’en souviens ? C’est d’ailleurs notre façon de sélectionner les shops et les restaus : « Hey, do you take cash? ». Ils doivent nous prendre pour des narcotrafiquants. C’est sûr. Alors qu’en fait nous ne sommes que de piètres touristes mal renseignés et trop radins pour accepter d’encore perdre de l’argent au change. L’aéroport est fantomatique. Bizarre. J’aime bien les aéroports. Même s’il y a toujours un bébé qui pleure pas loin pour te rappeler que tu n’es pas seul. Et ses parents qui ne font rien. Tiens, ils prévoient de la neige pour Marseille ce soir. T’imagines si on reste bloqués à Amsterdam ce soir ? Hm. J’ai quand même hâte de retrouver mes animaux et de donner suite -et vie ?- à mes idées nocturnes. Je vous en dirai des nouvelles.

 

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Pour découvrir  nos bonnes adresses, c’est par ici ! Il s’agit d’une liste Google Maps avec les endroits que nous avons repérés. Bien utile pour se situer et programmer son saut de puce !

Vi ses snart för nya äventyr x
Ça veut dire à bientôt pour de nouvelles aventures.
AC
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Posted by:Andy Chansel

Fondateur du site Lecavalierbleu.fr. Cavalier passionné aux obsessions éclectiques.

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